Comment ne pas parler de la pandémie, avant de parler du bien que cela fait à notre planète, et donc à l’humanité (après lui avoir du mal) ?
Pour ma part, cela fait quelques années que j’ai été sensibilisée à la destruction lente mais inéluctable de notre planète Terre, mais la tâche parait si colossale pour faire changer les mentalités et nous amener tous à œuvrer chacun à notre petit niveau pour limiter la catastrophe.
Actuellement, on a déjà pu constater dès les premières semaines de confinement, la diminution considérable de la pollution atmosphérique, puis petit à petit, compte tenu du gel de tout déplacement tant proche que lointain, on s’est mis à réfléchir pour pouvoir trouver autour de nous de quoi nous nourrir, et là miracle, (et bien que cette idée était souvent évoquée sans jamais énormément émerger), nous avons vu plusieurs petits producteurs se décarcasser pour vendre directement leurs produits, nous avons aussi vu des industriels, qui se sont soit transformés, soit des usines récemment moribondes reprendre du service, et ainsi des milliers d’idées toutes plus naturelles et logiques les une que les autres, émerger…
J’espère que lorsque cette pandémie sera derrière nous, la France et le monde, auront pris conscience que la mondialisation n’est pas forcément l’avenir de l’humanité, et que la consommation locale est une des premières choses à conserver et à développer, ainsi que la culture raisonnée et le respect des saisons qui nous apportent chacune à leur tour nos fruits et légumes de saison ; idem pour les viandes qui ne doivent plus être produites aussi intensivement, mais de manière à respecter les animaux en observant une consommation parcimonieuse et de qualité.
Il faut que ces notions deviennent notre nouvelle philosophie de vie, il nous faut un peu oublier le supermarché et aussi arrêter de vouloir acheter tant d’objets inutiles, pour favoriser le recyclage, et l’achat d’occasion…
Est-ce de l’utopie ? Je veux croire que non.
© Texte d'Isatis74
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